LE SALVADOR A L’HONNEUR

Avant de partir nous connaissions peu le Salvador, pays d’Amérique centrale aux nombreux volcans et les fameuses Maras, gangs ultra dangereux (inspiré par les gangs américains) qui fait du Salvador le pays avec le plus fort taux d’homicide au monde. Forcément, il apparaît classé « zone rouge » sur le site des affaires étrangères et est déconseillé aux touristes .En plus, il n’existe pas de guide de voyage sur ce pays, ce qui porte à penser qu’il n’y aurait rien à voir ici.

Pourtant, à travers cet article, je souhaite redorer si possible l’image de ce pays,  ou du moins décrire d’autres aspects que nous avons pu découvrir grâce à notre  aventure.

Tout d’abord, le Salvador bénéficie de nombreuses richesses touristiques, grâce à sa petite taille, il  concentre les différents décors de l’Amérique centrale à lui seul. On peut y observer des volcans, des lacs, lagunes, ville artistique, des forêts humides ou sèches, des plages, des eaux thermales, des parcs aquatiques pour les enfants, des ruines mayas, etc. Il a largement sa place dans le circuit touristique. Antoine de Saint Exupéry s’est inspiré de ce pays pour imaginer la planète du petit Prince. En effet, il était marié à l’époque avec une femme du Salvador.

Concernant la gastronomie, ayant déjà visité le sud de l’Amérique centrale (costa rica / nicaragua / Panama) je ne m’attendais pas à grand-chose. Pourtant, le Salvador dispose de sa propre gastronomie, plus riche et élaborée que ces voisins. On arrive facilement à sortir du riz et frijoles (haricot rouge). Ici nous mangeons viandes, poissons, pates, soupes, nachos, fruits, fruit de mer, quesadillas,…  pour pas cher et très bien cuisiné.

Le thème de l’insécurité finalement ne se ressent pas plus que dans les autres pays. Il est toujours conseillé d’éviter de voyager seul dans des endroits reculés.   En effet, les journaux font état de nombreux homicides mais il s’agit de règlement de compte entre gang pour la plupart, les actes de violence ne touche nullement les touristes.

Enfin, le plus important à noter c’est que les Salvadoreños sont très aimables, chaleureux. Ils sont très ouverts à la discussion, passent leur temps à nous aider lorsqu’on demande conseil et ne nous considèrent pas uniquement comme des touristes argentés. Ici pas besoin de négocier les tarifs de peur de se faire arnaquer (sauf artisanat).Bon, petit bémol, i faut quand même bien parler espagnol car peu parlent anglais. Nous avons découvert ici des gens très sympathiques et cet article était pour leur rendre hommage.

Le Salvador est un pays à visiter pour les amoureux d’aventure et de contact humains dans des environnements encore peu touristiques. Ça fait partie des pays où il est encore possible de faire le routard.